Par Marianne Cornu, collaboratrice pour Proche en tout temps.
La question des problèmes de santé mentale chez les personnes aînées est complexe. Par problèmes de santé mentale, on entend ici les troubles tels que la schizophrénie, la dépression, le trouble bipolaire, etc. Déjà, la génération des 65 ans et plus est passée à travers de multiples changements de société concernant les soins et la perception de la maladie mentale, ce qui peut être assez mélangeant. Les aînés sont par ailleurs amenés à vivre des transitions, des pertes et des deuils tels que le passage à la retraite, à une résidence, le décès de proches, des problèmes de santé physiques, etc., événements qui peuvent être très difficiles à vivre. L’évaluation et le traitement des troubles de santé mentale chez cette tranche de la population doit de plus tenir compte du vieillissement, des autres problèmes de santé, de la plus grande sensibilité des aînés aux médicaments.
Le modèle C.A.P. décrit les rôles et les besoins particuliers des membres de l’entourage : de par ce qu’il est amené à vivre, le proche peut être à la fois client du système de santé, accompagnateur de la personne qu’il soutient (et à ce titre, avec l’accord de la personne concernée, pouvoir parler avec l’équipe soignante, s’impliquer dans les soins et favoriser le rétablissement possible, eh oui, à tout âge!) et, finalement, partenaire du système de santé (et s’impliquer à divers niveaux dans des organismes, des comités). Évidemment, il n’y a aucune obligation dans les rôles décrits et les besoins de chacun varient.
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